nL’édition 2019 – Le 1er juin des écritures théâtrales jeunesse

L’édition 2019

Depuis 2015, la journée du 1er juin est consacrée à la célébration des écritures théâtrales jeunesse : partout en France et ailleurs, chacun/e est invité/e à participer à cette manifestation et proposer un événement pour partager le plaisir de lire et entendre ces écritures qui touchent aussi bien les enfants que les adultes !

La manifestation du 1er juin 2019 se construit tout au long de l'année, aux côtés du Comité du 1er juin, de l'auteur associé Dominique Richard et de tous les partenaires à travers les territoires. 

Dominique Richard : parrain de la cinquième édition

Chaque édition du 1er juin des écritures est parrainée par un ou une auteur/trice, qui lui donne un élan, une couleur. Prenant la suite de Nathalie Papin, Dominique Richard est l'auteur associé de l'édition 2019.

Comédien et auteur, dont les oeuvres sont publiées aux Éditions Théâtrales (collection Théâtrales jeunesse), Dominique Richard écrit pour le jeune public depuis 1998. Artiste associé du Collectif Râ, Théâtre en Chemin (Joué-lès-Tours), il est l'auteur d'une douzaine de pièces dramatiques, majoritairement jeunesse. En 2017, “Les Discours de Rosemarie”, dernier épisode en date de la série initiée avec “Le journal de Grosse Patate”, a reçu le Grand Prix de littérature dramatique jeunesse Artcena.

Interroger l'enfance

Pour cette cinquième édition du 1er juin, Dominique Richard propose aux participants d'interroger l'enfance, cette présence singulière au monde "qu'il ne faut pas lâcher, au risque de nous oublier nous-mêmes" :

"Que ce 1er juin soit l’occasion de fêter l’enfance, de réfléchir sur ces textes de théâtre qui aident à grandir en ne l’oubliant pas, de lâcher les mots au vent comme des ballons partout où c’est possible, de nous retrouver par ce que nous partageons tous : l’enfance comme question, l’enfance comme jeu, l’enfance comme création, l’enfance comme engagement, l’enfance comme résistance, l’enfance comme mondes possibles à venir…"

Dominique Richard

Chacun est invité à s'emparer à sa manière de cette idée de "lâcher d"enfance" pour imaginer un 1er juin joyeux et festif à l’image de l’enfance.

Une "semaine de 1er juin"

Le 1er juin tombant en 2019 un samedi de l'Ascension, le Comité du 1er juin a choisi d'ouvrir la manifestation à toute une "semaine de 1er juin", pour permettre d'organiser des événements à l'école comme avec les familles. Il est ainsi possible de mettre en place des 1er juin "un peu avant, un peu après" le jour J, entre le 27 mai au 7 juin 2019.

Cette extension de la manifestation sur plusieurs journées peut également favoriser des synergies sur les territoires autour d'un programme commun et concerté.

Un Comité du 1er juin

Depuis la deuxième édition du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse, un Comité d'organisation du 1er juin se réunit régulièrement pour définir les grandes lignes de la manifestation et oeuvrer collectivement à la (re)connaissance des écritures théâtrales jeunesse.

Celui-ci est composé :

  • de salariés et de membres du Conseil d'administration de Scènes d'enfance - Assitej France
  • d’associations et de réseaux nationaux  : l’Association Nationale de Recherche et d'Action Théâtrales (ANRAT), l’Association Nationale des Professeurs d'Art Dramatique (ANPAD), le réseau CANOPE, l’Office Central de Coopération à l'école (OCCE) dans le cadre de l'Action Théâ, le Réseau Roulez Jeunesse, l'association Postures.
  • d’auteurs et d'artistes : Nathalie Bensard (metteuse en scène), Philippe Dorin (auteur), Sylvain Levey (auteur), Nathalie Papin (autrice), Dominique Paquet (autrice).
  • d'éditeurs et de structures engagées pour les écritures : les Editions Théâtrales, la Maison du Geste et de l'Image, le Théâtre Athénor, le Théâtre du Pélican, Très Tôt Théâtre, le Théâtre des Bergeries, l'ADDA du Tarn, l'association Minute Papillon, le Théâtre de la Tête Noire.
  • de la SACD.

D'autres personnes-ressources sont amenées à se joindre aux réflexions du Comité du 1er juin en fonction de l'actualité. 

Accompagnement des dynamiques territoriales

D'une édition à l'autre, de nouvelles collaborations voient le jour entre professionnels d'un territoire, des partenariats se pérennisent et donnent lieu parfois à de véritables réseaux. L'un des enjeux pour l'association consistera notamment à favoriser la circulation d'expériences entre ces réseaux et plateformes coordonnant des 1er juin, tout en accompagnant les dynamiques naissantes sur les territoires où la manifestation est encore peu présente.

Développer les collaborations avec les réseaux du livre et de la lecture

L'accent porté sur l'objet-livre en 2018 a permis de favoriser les rencontres et les collaborations avec les professionnels du livre et de la lecture et de leur donner la parole. Forte de ces premières avancées, Scènes d'enfance - ASSITEJ France souhaite approfondir cette démarche d'ouverture interprofessionnelle et partager plus encore la manifestation avec les médiathèques, les librairies, les centres de ressources.

Le 1er juin à l'international

Au-délà de la participation renouvelée du Cube à Montréal, qui a inscrit le 1er juin comme une rendez-vous annuel dédié à la jeune création québécoise, et des associations Quantara (Tunisie) et Fabrica Istori (Russie, en partenariat avec l'Institut Français de Saint-Petersbourg), le 1er juin s'est développé en 2018 au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Togo. Ces nouveaux 1er juin s'inscrivent dans le prolongement du projet "Construire des histoires" développé par l'association en Afrique francophone, dont la deuxième édition a eu lieu en 2017 au Cap avec des artistes de parcours très différents, et qui a favorisé la constitution de réseaux et de bibliothèques sur place.

Pour l'édition 2019, la Belgique s'ajoute aux participants internationaux et le travail se poursuit pour développer la manifestation du côté des pays d'Afrique francophone. De nouveaux 1er juin pourraient voir le jour au Bénin, au Sénégal et en Haïti. Scènes d'enfance - ASSITEJ France a sollicité un soutien de l'Institut Français pour le soutien de ces porteurs de projet locaux.